Hubert PONSCARME

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Né dans les Vosges en 1827, mort en 1903. Il vécut sa première jeunesse au milieu des champs. Son père le destinait aux Ordres, mais il était invinciblement attiré par la gravure...


Il vint a Paris pour suivre les cours d'Oudiné et de Merley, grâce a une subvention du Conseil général des Vosges qui lui sera versée jusqu'en 1854. Il deviendra le portraitiste en médaille de Napoléon III.


En 1871, il est nommé professeur a l'École des Beaux-Arts à la mort de Farochon. Son art est en perpétuelle évolution ( selon son axiome : « L'art n'est rien s’il ne dit rien »). En 1895, il jette de nouvelles bases esthétiques de ce que l'art officiel appellera avec dédain: « l'école du flou », suivi notamment par ses deux élèves et amis: Alexandre Charpentier et Ovide Yencesse. A noter qu 'il ne fut jamais membre de 1'Institut ,à l'instar des ses contemporains Rude, Puvis de Chavannes , Degas et César Franck. Ses élèves avaient écrit sur la porte de son atelier: « Ce n'est pas ici le chemin qui mène à Rome. »
Jean de Foville a écrit au sujet du portrait de Naudet : « C'est en gravant le portrait de Naudet (1867 ) qu'il changea résolument sa manière ; dans cette médaille si remarquable de beauté, il supprime résolument le listel, modifie le modelé en l'adoucissant et substitue au polissage du métal une patine mate et claire qui permet au profil de se détacher sur le champ de la pièce , nettement mais sans dureté. Le portrait de Naudet , précédant les médaillons de Chapu et les plaquettes de Chaplain, marque une date et fonde l'école nouvelle de la Gravure en médailles. »

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